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Journée internationale du jeu
A l’occasion de la Journée internationale du jeu le 11 juin, le COFRADE et ses 50 associations partenaires s'est allié à la Fédération Française des industries Jouet Puériculture, pour faire l’état des lieux du jeu en France et appeler à replacer le jeu au cœur du quotidien des enfants et des familles.
Un mot d'ordre : Jouer partout, tout le temps !
En cette Journée internationale du jeu, nous invitons les parents à jouer avec leurs enfants : chaque moment passé avec votre enfant est un prétexte pour jouer !
Nous appelons les éducateurs, enseignants, collectivités et acteurs publics à replacer le jeu au cœur du quotidien des enfants à travers le soutien d’initiatives locales, l’organisation d’événement ludiques, la préservation des plages de jeu libre, l’aménagement dʼespaces de jeu et un accès facilité aux jeux de société et aux activités culturelles.
Armelle Le Bigot-Macaux,
Présidente du COFRADE
Les occasions de jouer sont de plus en plus rares dans l'enfance. Les enfants profitent beaucoup moins des jeux libres en plein air que leurs parents lorsqu'ils étaient enfants. Les moments et espaces de jeu publics sont menacés par l'urbanisation, le changement climatique, la pollution, l'insécurité et les conflits.
Gilles Brougère, professeur émérite de sciences de l’éducation, université Sorbonne Paris Nord
Ce qui fait la spécificité du jeu (de tout jeu) et, en conséquence, son intérêt est qu’il offre un espace d’initiative au joueur ou à la joueuse et donc à l’enfant. En effet, la plupart des activités de l’enfant lui sont imposées ou au mieux proposées. Or le jeu est caractérisé parla place centrale de la décision, non seulement celle d’entrer dans le jeu ou d’initier un jeu,mais surtout celle de contribuer au jeu. Quand les enfants jouent avec leurs parents,les adultes ne sont pas là pour faire jouer, proposer, encore moins imposer un jeu mais permettre le développement de ce que certains appellent un jeu libre, c’est-à-dire l’initiative de l’enfant. Le rôle des adultes est alors de soutenir, d’étayer, de stimuler le jeu mais surtout pas de se substituer à l’initiative de l’enfant.
Reconnaissons le jeu comme un droit essentiel et un levier majeur de santé publique. Rendons aux enfants ce temps quotidien de jeu actif – un temps rien que pour explorer, créer et bouger.
Libérons ce temps dès aujourd’hui : c’est le plus bel investissement pour une génération plus forte, plus inventive et plus heureuse !
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